Le diagnostic technique global
Un immeuble de plus de 10 ans qui fait l’objet d’une mise en copropriété peut devenir au fil du temps un véritable fardeau pour les copropriétaires, en matière de charges d’entretien et de travaux considérables, comme endetter la copropriété formée à plus ou moins long terme.
Pour cette raison, depuis le 1er janvier 2017, toute mise en copropriété d’un bâtiment de cet âge oblige le propriétaire de l’immeuble à faire réaliser un diagnostic technique global.
Le diagnostic technique global est par ailleurs obligatoire aussi lors d’une procédure d’insalubrité, si les pouvoirs publics l’exigent, comme il doit être soumis également au vote de toutes les copropriétés existantes, qui décident alors ou non de le faire réaliser.
Avec comme objectif d’établir un plan pluriannuel de travaux si l’état de l’immeuble l’impose, le diagnostic technique global se décline en une analyse complète de l’immeuble, du point de vue technique comme du point de vue de sa gestion patrimoniale administrative.